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Photo du rédacteurAsherah

5 visages de Jésus inconnus et originaux qui vont te surprendre

Dernière mise à jour : 30 mars 2022





Voilà de nombreuses années maintenant, quelque part dans le désert de Judée, ou bien dans les montagnes luxuriantes de Galilée, un bédouin prend quelques minutes de repos à la fraîcheur d’une grotte…

Au hasard de son avancée dans le ventre de la terre, il tombe nez à nez avec un manuscrit très ancien. Il l’ouvre, et bien que ne sachant pas lire à proprement parler, il parvient à décrypter sur la couverture de la liasse de feuillets jaunis une inscription : « Yeshua bar Alaha », Jésus fils de Dieu…

A ce moment-là, l’homme sait que le livre qu’il tient entre ses mains est un manuscrit rare et précieux. Il le vendra au plus offrant, et l’ouvrage voyagera, de contrebande en contrebande, jusqu’à ce que son existence arrive aux oreilles des hommes d’Eglise, des érudits et des militaires de haut rang de l’époque. Conscients que l’objet découvert recèle un trésor immense, la chasse au manuscrit commence…

Tous veulent avoir entre leurs mains ce parchemin qui, selon les rumeurs, contiendrait un évangile jusqu’alors inconnu, provenant d’un réformateur juif du 1er siècle… « Yeshua bar Alaha », Jésus fils de Dieu…ce nom résonne à toutes les oreilles…


Cette histoire, je ne l’invente pas. Elle est en réalité avancée par certains érudits et théologiens depuis maintenant un peu plus d’un siècle.

Jésus aurait en effet prononcé des paroles et accompli des choses qui ne sont pas connues des quatre évangiles canoniques reconnus par la chrétienté orthodoxe.

Jésus posséderait des visages qui ne nous ont pas été dévoilés, aurait prononcé des enseignements qui ne nous ont pas été transmis…

Pour quelle raison ? Je laisserai cela à l’appréciation de chacun, car aujourd’hui, c’est du Jésus originel que j’ai envie de parler, en 5 facettes ou visages, qui te sont probablement inconnus et qui vont à la fois te surprendre, et potentiellement transformer ton regard sur le message du Christ.


1. La Peshitta, l’évangile caché enfin retrouvé


Ce fameux manuscrit, où est-il finalement ?

Il a été retrouvé, en 1945, dans la bibliothèque de Nag Hammadi en Egypte. Le parchemin retrouvé est rédigé en syriaque, dialecte appartenant à l’araméen, langue que parlait Jésus de son vivant.

En syriaque araméen, le terme « peshitta » signifie simple, direct, vrai.

Le parchemin tant recherché contenait effectivement des écrits précieux : la version des écritures la plus proche de Jésus, dans sa langue, et par conséquent dans sa façon de percevoir le monde et d’enseigner les lois de la Vie.

Dans ces feuillets ont été retrouvés les enseignements originels de Yeshua.

Les enseignements, avant qu’ils n’aient subis la transformation profonde liée à la traduction grecque et à sa façon, par exemple, de séparer de manière tranchante le corps et l’esprit.

Les enseignements, avant qu’ils n’aient été soumis à la domination de l’Eglise et du masculin.

Les enseignements directs, vrais, tout droits sortis de la parole de Jésus même.

Puissants, vibratoires, transformateurs et libérateurs.


2. L’araméen, langue de Jésus, ne fait pas de différence entre l’intérieur et l’extérieur


Toute langue porte en elle la façon de percevoir le monde de celui qui la parle. L’araméen, que parlait Jésus ainsi que les femmes et les hommes qu’il côtoyait, ne comporte pas de terme qui sépare l’intérieur et l’extérieur.

Mon écosystème interne, c’est-à-dire mes pensées, mes émotions etc…, n’est pas distinct de l’environnement dans lequel je vis.

De même, toute qualité que je possède n’est pas séparée de l’action qui en découle : je suis et j’agis dans une même intention unifiée.

Et contrairement à la pensée grecque qui fondera notre « occidentalité », il n’existe pas de frontière arbitraire entre esprit, corps et âme.


Peux-tu imaginer à quel point cette façon de voir le monde est unifiante ?

Dans un monde où je suis fait de la même essence que mon environnement, vais-je exploiter la terre et ses habitants humains, animaux, végétaux… ?

Dans une réalité où mon action et ma couleur unique oeuvrent de concert, vais-je poser des actes qui ne reflètent pas qui je suis vraiment ?

Dans un espace où mon âme, mon esprit et mon corps sont naturellement considérés comme Un, vais-je me couper de mes sensations ou de mon intuition ?



3. Le message de Jésus en araméen est profondément corporel


Profondément ancré dans son appartenance à la Nature, conscient de l’interdépendance entre toutes les facettes du Vivant, comme de l’interdépendance de toutes les facettes de ce qui vit en nous-même, Jésus nous transmet un message où le corps n’est pas mis à l’écart, bien au contraire !

L’araméen fait partie des langues sémitiques, langue des origines, composée de sons très anciens, à la fréquence vibratoire originelle et puissante. Prononcer les Béatitudes ou bien la prière du Notre Père en araméen, est une expérience vibratoire transformatrice.

La première ligne du Notre Père araméen « Abwoon d’bwashmaya », nous l’indique : le monde a été créé à partir de l’union du souffle, du son, de la vibration pure, avec la densité de la matière. C’est la vibration, qu’elle soit lumière ou fréquence sonore, qui nous pétrit.

Et les enseignements de Yeshua nous ramènent, encore et encore, à notre corporéité, à travers ce souffle, qui est notre première et notre dernière demeure.

« L’Esprit » ou « shem » en araméen, c’est le vent qui souffle dans les feuilles des arbres et les fait trembloter ; c’est la lumière, avec toutes ses composantes et toutes ses variations, qui fait matière ; c’est le son, fréquence invisible et pourtant extrêmement puissante et agissante (l’humanité ne récite-elle pas les mêmes paroles et les mêmes chants de dévotion depuis la nuit des temps, dans toutes les traditions spirituelles ?) ; « shem » c’est aussi la respiration bien sûr, qui est l’incarnation même du souffle divin en soi.

Les pratiques mystiques du temps de Yeshua sont profondément ancrées dans le corps. Si tu as envie de t’initier à ces pratiques, je te propose un voyage d’initiation de 8 jours à la prière du Notre Père en araméen. (L’inscription est totalement gratuite)


4. Jésus est un archétype du féminin sacré


De son vivant, Jésus était considéré comme un des archétypes du féminin sacré : Hokhmah. Hokhmah est le symbole de la Sagesse Sacrée. Mais pas une sagesse mentale, désincarnée et lointaine. Hokhmah représente l’obscurité fertile aux origines de la Création. En nous, elle est cet espace mystérieux, au fond de notre ventre, duquel l’Amour naît. Dans cette matrice, réside un amour inconditionnel pour toutes les parties de notre être, et aussi pour tout ce qui est. Hokhmah aime le petit et le grand en nous, le sombre comme le lumineux. Hokhmah, Yeshua, nous enseignent à travers la prière du Notre Père en araméen et les pratiques mystiques qui l’accompagnent, que nous avons en nous un amour matriciel qui nous permet d’accueillir tout de nous-même, et tout du monde, dans une même étreinte.




5. Le péché originel n’existe pas


En araméen, comme en hébreux, « pécher » signifie "manquer sa cible". Et Jésus nous invite clairement à travers ses paroles, à nous laisser guider par ce qui fait profondément vibrer notre cœur. Le Notre Père nous apprend que notre créativité, notre puissance d’action dans ce monde, notre souveraineté et notre unité proviennent de notre capacité à écouter la voix de notre cœur. Car notre cœur est, par nature, accordé tel un instrument à l’Unité. La notion de culpabilité qui nous a façonné a été introduite par les mauvaises interprétations, fruits de l’immaturité émotionnelle de lecteurs et de traducteurs non éveillés.




Il ne tient qu’à nous d’accorder nos êtres, jour après jour, inspir après inspir, expir après expir, à la vibration de Jésus. Découvrir et plonger dans les enseignements originels de Jésus dans sa langue natale, l’araméen, est un moyen puissant et transformateur pour recréer du sens dans notre vie, revenir à qui nous sommes vraiment, faire la paix en nous et ainsi contribuer à faire la paix dans le monde.






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